Dans une entreprise de chaudronnerie, l’assemblage des métaux passe par plusieurs étapes. Le processus commence par l’extraction minière du métal, puis l’amélioration de ses propriétés chimiques et enfin le soudage. Découvrez les techniques de soudage utilisées en chaudronnerie.
Le soudage – pour une meilleure finition
Le soudage est une opération qui a pour objet d’assembler deux ou plusieurs éléments afin d’assurer leur continuité. Plusieurs techniques sont utilisées par l’entreprise de chaudronnerie Haut de France : l’assemblage par pression, par chauffage, par pression et chauffage ou le soudage avec produit d’apport. Le choix de la technique dépend de plusieurs facteurs à savoir :
- L’épaisseur des matériaux à assembler,
- Le lieu d’intervention (dans un atelier ou sur le chantier),
- Les particularités de la surface à souder,
- La position de soudage (vertical ou en plafond),
- Les éléments qui entrent dans la composition de l’acier,
- Les caractéristiques du métal, alliage de métaux ou des autres matériaux
Les 6 techniques de soudage le plus courant
Le soudage MIG/MAG
Le sigle MIG/MAG signifie Metal Inert Gas et Metal Active Gas. C’est une technique de soudage semi-automatique. Elle permet d’assembler deux éléments par injection de gaz. Un arc électrique est utilisé pour chauffer le métal d’apport et les métaux à assembler jusqu’à atteindre le point de fusion des deux corps. Afin de protéger le bain de fusion de l’oxydation, il faut que le soudage se passe sous protection gazeuse. Le choix du gaz varie en fonction du résultat recherché. Parmi les différentes techniques de soudage, le process MIG/MAG est le plus utilisé pour un soudage à grande vitesse.
Le soudage MIG Pulsé
Il s’agit d’une technique de soudage automatique ou semi-automatique. Le transfert se fait sans contact direct entre l’électrode et la flaque de soudure. Cette méthode est possible grâce à la manipulation à grande vitesse de la sortie électrique du générateur. Le soudage MIG Pulsé dégage une énergie plus faible, permettant de réduire les risques de déformation des métaux. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est recommandé aux tôles fines, avec une épaisseur inférieure ou égale à 2,5 mm.
Le Soudage TIG
C’est une technique de soudage qui convient à tous les types de métaux (acier, aluminium, cuivre, inox…). L’assemblage est toujours possible, quelle que soit l’épaisseur du métal. Pour effectuer un soudage TIG, il faut utiliser un poste à souder et d’autres accessoires spécifiques. Cette méthode est particulièrement utilisée au sein d’une entreprise de chaudronnerie.
Soudage à la flamme
C’est la technique de soudage la plus polyvalente et qui est aussi considérée comme universelle. Pour assembler les métaux, il faut y apporter directement une flamme, via un chalumeau portatif. Celui-ci utilise la combustion simultanée de deux gaz dont l’oxygène et le propane ou l’acétylène. Ces derniers sont utilisés comme combustibles pour produire une flamme et l’oxygène agit comme carburant. Le soudage à la flamme regroupe de nombreuses techniques variées à savoir le brasage et le soudobrasage ainsi que le soudage autogène.
Le soudage autogène
Le soudage autogène permet d’assembler deux pièces de métal. Pour y parvenir, il faut utiliser de la chaleur qui provient de la combustion d’acétylène et de l’oxygène. Cette chaleur génère un bain de fusion qui forme un joint entre les deux métaux à souder. Un matériau d’apport peut être utilisé, en fonction des résultats recherchés.
Le soudage plasma
Le soudage plasma est une technique de soudage à l’arc. Il est effectué sous protection par gaz inerte, avec une électrode en tungstène. Comparée aux autres techniques de soudage, l’utilisation d’un matériau d’apport n’est pas obligatoire avec le soudage plasma. Il faut toutefois souligner que la température nécessaire pour cette méthode peut atteindre 10 000 °C.